L’alcool, ça sert à quoi ?

Un chaud après-midi, quelque part en Afrique, votre lointain ancêtre tombe sur un arbre couvert de fruits. Il a faim et ne réfléchit pas une seconde avant de commencer à se gaver. Certains fruits, notamment les plus doux, ont un goût étrange, mais votre arrière-arrière-grand-père ne s'arrête que lorsque son ventre est rempli, son esprit curieusement joyeux et sa tête étrangement lourde. Il s’endort et se réveille plus tard avec la première gueule de bois de l’histoire de l’humanité.
Le lendemain, il revient avec sa troupe, et tout le monde mange et fête la vie. Ils dansent de joie, prennent soin les uns des autres et font l’amour.
Le temps passe, mais depuis cette première fête arrosée d'alcool, les gens de toutes les cultures se réunissent régulièrement pour consommer des fruits ou des graines fermentées et pour être ensemble.
Une vieille dame sage a appelé l’alcool « le lubrifiant de la société ». En effet, il n’est pas nécessaire de boire de l’alcool pour être ensemble, mais si on boit, on se rapproche des autres humains plus rapidement, plus facilement. L’alcool a la capacité de faciliter les relations entre les gens de manière significative.
L’alcool connecte les gens.
Cependant, il y a un piège : l’alcool ne nous connecte aux autres qu'à certaines conditions. Comment boire pour que l’alcool soit une bénédiction, un catalyseur, le lubrifiant ? Que faire ou ne pas faire pour éviter les effets néfastes, voire dangereux, de la consommation d’alcool ? Comment retrouver l’aspect sacré et bienfaisant de la drogue la plus ancienne et la plus utilisée ?